retrouvailles —
seules les douceurs de maman
n'ont pas pris une ride
Thème "Les rides" Février 2018 — page 4
Haiku Canada Review
premier narcisse —
le jardin gazouille
【美音訳】
初水仙
さえずる庭
Haiku Column of Haiku University [Daily best 3 Haikus] |28/01/2018
veille de Noël
elle froisse son papier cadeau
et mon coeur
GONG N°58 Janvier-Mars 2018 — page 47
AFH - Association Francophone de Haïku
visite à l'ami —
dans le jardin fleuri
sa tombe nue
GONG N°58 Janvier-Mars 2018 — page 47
AFH - Association Francophone de Haïku
Haiku Euro Top 100 - Edition 2017 | Lauréate au classement des 100 haijins européens les plus créatifs en 2017
repas de famille —
l'odeur appétissante
des nouveaux-nés
GONG N°58 Janvier-Mars 2018 — page 49
AFH - Association Francophone de Haïku
Commentaire "Coup de " par Marie-Alice Maire, "Malheurs, Bonheurs":
J'aime ce haïku pour le bonheur qu'il provoque à la lecture : petits plaisirs de la table, bonheur simple en famille. Dès la 1ère ligne on est dans une ambiance famillière, sans chichi. Le haïku est bien composé et rythmé, à la fois visuel et odorant, les mots justes, simples, nous mettent l'eau à la bouche. On peut divaguer sur les bonnes recettes qui se transmettent de mère en fille... et vlan la 3ème ligne est une surprise émouvante avec cette présence de bébés ... et ce qui est étonnant c'est le pluriel très réussi. Pluriel des bébés qui pour moi évoque la famille agrandie par deux naissances rapprochées dans la famille, sans doute deux cousin(e)s.
Cette 3ème ligne nous plongedans le bonheur de la vie, ce bonheur d'être parents, puis grands-parents, ce sentiment fort que la vie est précieuse. Je m'assimile à la grand-mère et son bonheur devant les bébés. c'est sûr, elle va les "croquer" avec ses baisers.
new mattress
and always
this old dream
hopscotch —
i failed the sky
by a small margin
a visit to my mother
waiting in the corridor
my slippers
sophrology session —
a fly on my nose
seems to relax
Failed Haiku Volume 2, Issue 24 — December 2017
A journal of English Senryu
chrysanthemums —
one by one flowering again
my thoughts for him
longues soirées d'hiver —
grand-mère détricote le fil de sa vie
【美音訳】
冬の長夜
おばあちゃんは人生の毛糸をほどく
Haiku Column of Haiku University [Daily best 3 Haikus] |24/11/2017
Haiku Column of Haiku University [Daily best Haikus] Novembre 2017
caramel au beurre salé
le goût sucré de mon premier baiser
【美音訳】
塩辛いバターキャラメル
初キスの甘い味
Haiku Column of Haiku University [Daily best 3 Haikus] |09/11/2017
NHK World's Haiku Masters | Haiku Masters of the Week 1 | 07/11/2017
driveway of the cemetery
breaking the silence
a child's laught
Commentaires de Kazuko Nishimura :
Graveyards are where loved ones who have passed on go to sleep for eternity. The silence that follows the end of a life expands across the area, while the beautiful trees surrounding the graves will eventually lose their color and head to their own end. On the other hand, the sound of laughing children fills the air with life and futures of limitless potential, although the same conclusion awaits for all living things. The natural cycle of life echoes beautifully through this work, with life and death constantly pushing and pulling against each other. In addition, the way the words are placed in the middle of a fallen leaf adds a visual sense of silence to the piece.
Les cimetières sont les endroits où les êtres chers qui sont décédés vont dormir pour l'éternité. Le silence qui suit la fin d'une vie s'étend à travers les environs, tandis que les beaux arbres entourant les tombes finiront par perdre leur couleur et se diriger vers leur propre fin. D'un autre côté, le bruit des enfants qui rient remplit l'air de vie et d'avenir d'un potentiel illimité, bien que la même conclusion attende tous les êtres vivants. Le cycle naturel de la vie résonne magnifiquement à travers ce travail, avec la vie et la mort qui poussent et tirent constamment l'une contre l'autre. De plus, la façon dont les mots sont placés au milieu des feuilles tombées ajoute un sentiment visuel de silence à la composition.
Commentaires de Kit Pancoast Nagamura :
Fallen yellow leaves provide a kigo of late autumn, when cold winds strip trees, and sounds travel further. Both the haiku, which the author has nestled in the quiet leaves of the cemetery driveway, and the poem’s unexpected last line about laughter at a place where people arrive to pay respects or bury loved ones, are surprises that interrupt the funereal subject matter. The exact nature of the laughter—spooky, lilting, or merely remembered?—is left to the reader to decide. Less ambiguous, however, is the suggestion that from the dead, youth rises again, mirthful and full of life, unconcerned about death or the ceremonies that accompany it.
Les feuilles jaunes tombées offrent un kigo de la fin de l'automne, lorsque les vents froids déshabillent les arbres, et les sons voyagent plus loin. Tant le haïku, que l'auteur a niché dans les allées tranquilles de l'allée du cimetière, que la dernière ligne inattendue du poème sur le rire à un endroit où les gens viennent pour rendre hommage ou enterrer leurs proches, sont des surprises qui interrompent le sujet funèbre. La nature exacte du rire - fantasmagorique, mélodieux ou simplement rappelé? - est laissée à l'appréciation du lecteur. Moins ambigue, cependant, est la suggestion que d'entre les morts, la jeunesse se lève à nouveau, joyeuse et pleine de vie, indifférente à la mort ou aux cérémonies qui l'accompagnent.
nuée d'orage —
un vol de grues d'une blancheur éclatante
【美音訳】
嵐の厚い雲
真っ白く輝く鶴の飛翔
Haiku Column of Haiku University [Daily best 3 Haikus] |07/11/2017
The Second Annual Jane Reichhold Memorial Haiga Contest | Photographic Haiga Division | Mention Honorable
return to native land
recognizes me
only the mosquito
Commentaire du juge Linda Papanicolaou :
With a cut and a season word (mosquito is a signifier of summer), this poem could be comfortable in a haiku collection, though its sense of rueful irony equally qualifies it as senryu. I smile at the aged photo of aged photo, unswept entryway, and the narrator's realization that, as they say, you can't go home again.
Avec une césure et un mot de saison (moustique représente l'été), ce poème pourrait être confortable dans une collection de haïku, bien que son sens de l'ironie triste le qualifie également comme un senryu. Je souris à la photo âgée, de la photo âgée, de l'entrée non-balayée, et de la réalisation du narrateur qui, comme ils disent, vous ne pouvez plus rentrer à la maison.
visite à ma mère
la complainte du saule pleureur
【美音訳】
母を訪ねる
柳が泣く哀歌
Haiku Column of Haiku University [Daily best 3 Haikus] |04/11/2017
raindrops on the window
watching
a spermatozoon race
hopscotch —
he reached the sky
before me
in my glass of wine
drowned before my grief
a fly
puddle —
a hen irritates
the clouds
Failed Haiku Volume 2, Issue 23 — November 2017
A journal of English Senryu
éveillée
par mes pieds froids —
neige sur l'écran du téléviseur
GONG N°57 Octobre-Décembre 2017 — page 52
AFH - Association Francophone de Haïku
la pâleur de sa main
effleurant la mienne —
fleur de pommier
GONG N°57 Octobre-Décembre 2017 — page 52
AFH - Association Francophone de Haïku
pommier en fleurs —
effleurant ma joue
son premier baiser
GONG N°57 Octobre-Décembre 2017 — page 38
AFH - Association Francophone de Haïku
Note d'Eléonore Nickolay dans Gong :
A l'appel de textes lancé dans le numéro 116 de "Sommergras" ont répondu une soixantaine d'auteurs. Il s'agissait de compléter les deux premières lignes de haikus, à savoir "pommier en fleurs" et "nuages fuyants". L'un des coups de coeur de la rédaction est le haiku de Christiane Ranieri.
early spring —
clinging to a branch
a fledgeling
früher Frühling —
klammert sich an einem Ast fest
ein flügger Vogel
Chrysanthemum N°22 October 2017 — page 82 Foto -Haïku
Austrian Haiku Webmagazine
heat wave — |
Hitzewelle — |
Chrysanthemum N°22 October 2017 — page 50
Austrian Haiku Webmagazine
si doux
ce nom d'oiseau
susurré à mon oreille
PLOC¡ la Revue du Haïku Octobre 2017 N° 70 — page 26
APH - Association pour la Promotion du Haïku
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