1er jour du printemps —
le jardin et mon coeur
en hiver
Concours "Un haïku pour le climat 2019" CLER - Réseau pour la transition énergétique | Prix du vote populaire
reflet sur l'étang
à coté de mon ombre
celle de ton absence
The 22nd Mainichi contest 2018 | Mention Honorable
NHK World's Haiku Masters | Haiku Masters of the Month | Runners-up | March 2019
braille learning
the tips of his fingers
in search of light
château de sable
emporté par la vague
notre amour de vacances
Concours "Histoires" Janvier 2019 | Sélection du Jury
Association Bretonne Haïkouest
restos du coeur
dans la longue file d'attente
un visage familier
Thème "La file d'attente", Février 2019 — page 3
Haiku Canada Review
Haiku Column of Haiku University [Monthly best Haikus] | The February issue of「HAIKUKAI俳句界」
travaux des rizières
la sueur de son front enlumine son sourire
田んぼの労働
額の汗は笑顔を光らせる
Refugee camp
a kite escapes
from the child's hand
European Quarterly Kukai XVI Edition Winter 2018 "Free" | 4ème Place
Haiku Euro Top 100 - Edition 2018 | Lauréate au classement des 100 haijins européens les plus créatifs en 2018
bouton de rose
la pâleur de tes joues au vent d'automne
(Christiane Ranieri)
bocciolo di rosa
il pallore delle tue guance nel vento autunnale
rosebud
your cheek’s pallor against autumn wind
Haiku Column of Haiku University [Weekly selection] | 22-28 Octobre 2018
Commentaire de Jean Luc Werpin :
Des mots simples que j’aurais aimé écrire au cours d’une balade avec ma douce. Belle discrétion dans l’expression.
Lovely simple words that I would have enjoy telling while walking along with my lover. Tactfully written.
Épiphanie —
pour le roi l’enfant choisit
son chat
Thème "Un animal de compagnie" Octobre 2018 — page 5
Haiku Canada Review
brumes d'hiver —
les cimes des sapins noirs
déchirent la lumière
Concours "Thème Libre - avec Kigo" | Sélection du Jury AFH 2018
GONG HORS SERIE N°15 Octobre 2018 — page 32 | AFH - Association Francophone de Haïku
NHK World's Haiku Masters | Haiku Masters of the Month | Others | August 2018
music lesson
the silent notes
of his braille book
canicule —
une araignée s'agrippe
à mon gant de toilette
Concours "Un haïku pour le climat 2018" CLER - Réseau pour la transition énergétique | Lauréate désignée par le Jury
The Mainichi Haiku in English: The best of 2017 | Selections and comments by Dhgal J. Lindsay
retrouvailles —
seules les douceurs de maman
n'ont pas pris une ride
Thème "Les rides" Février 2018 — page 4
Haiku Canada Review
Haiku Euro Top 100 - Edition 2017 | Lauréate au classement des 100 haijins européens les plus créatifs en 2017
repas de famille —
l'odeur appétissante
des nouveaux-nés
GONG N°58 Janvier-Mars 2018 — page 49
AFH - Association Francophone de Haïku
Commentaire "Coup de " par Marie-Alice Maire, "Malheurs, Bonheurs":
J'aime ce haïku pour le bonheur qu'il provoque à la lecture : petits plaisirs de la table, bonheur simple en famille. Dès la 1ère ligne on est dans une ambiance famillière, sans chichi. Le haïku est bien composé et rythmé, à la fois visuel et odorant, les mots justes, simples, nous mettent l'eau à la bouche. On peut divaguer sur les bonnes recettes qui se transmettent de mère en fille... et vlan la 3ème ligne est une surprise émouvante avec cette présence de bébés ... et ce qui est étonnant c'est le pluriel très réussi. Pluriel des bébés qui pour moi évoque la famille agrandie par deux naissances rapprochées dans la famille, sans doute deux cousin(e)s.
Cette 3ème ligne nous plongedans le bonheur de la vie, ce bonheur d'être parents, puis grands-parents, ce sentiment fort que la vie est précieuse. Je m'assimile à la grand-mère et son bonheur devant les bébés. c'est sûr, elle va les "croquer" avec ses baisers.
NHK World's Haiku Masters | Haiku Masters of the Week 1 | 07/11/2017
driveway of the cemetery
breaking the silence
a child's laught
Commentaires de Kazuko Nishimura :
Graveyards are where loved ones who have passed on go to sleep for eternity. The silence that follows the end of a life expands across the area, while the beautiful trees surrounding the graves will eventually lose their color and head to their own end. On the other hand, the sound of laughing children fills the air with life and futures of limitless potential, although the same conclusion awaits for all living things. The natural cycle of life echoes beautifully through this work, with life and death constantly pushing and pulling against each other. In addition, the way the words are placed in the middle of a fallen leaf adds a visual sense of silence to the piece.
Les cimetières sont les endroits où les êtres chers qui sont décédés vont dormir pour l'éternité. Le silence qui suit la fin d'une vie s'étend à travers les environs, tandis que les beaux arbres entourant les tombes finiront par perdre leur couleur et se diriger vers leur propre fin. D'un autre côté, le bruit des enfants qui rient remplit l'air de vie et d'avenir d'un potentiel illimité, bien que la même conclusion attende tous les êtres vivants. Le cycle naturel de la vie résonne magnifiquement à travers ce travail, avec la vie et la mort qui poussent et tirent constamment l'une contre l'autre. De plus, la façon dont les mots sont placés au milieu des feuilles tombées ajoute un sentiment visuel de silence à la composition.
Commentaires de Kit Pancoast Nagamura :
Fallen yellow leaves provide a kigo of late autumn, when cold winds strip trees, and sounds travel further. Both the haiku, which the author has nestled in the quiet leaves of the cemetery driveway, and the poem’s unexpected last line about laughter at a place where people arrive to pay respects or bury loved ones, are surprises that interrupt the funereal subject matter. The exact nature of the laughter—spooky, lilting, or merely remembered?—is left to the reader to decide. Less ambiguous, however, is the suggestion that from the dead, youth rises again, mirthful and full of life, unconcerned about death or the ceremonies that accompany it.
Les feuilles jaunes tombées offrent un kigo de la fin de l'automne, lorsque les vents froids déshabillent les arbres, et les sons voyagent plus loin. Tant le haïku, que l'auteur a niché dans les allées tranquilles de l'allée du cimetière, que la dernière ligne inattendue du poème sur le rire à un endroit où les gens viennent pour rendre hommage ou enterrer leurs proches, sont des surprises qui interrompent le sujet funèbre. La nature exacte du rire - fantasmagorique, mélodieux ou simplement rappelé? - est laissée à l'appréciation du lecteur. Moins ambigue, cependant, est la suggestion que d'entre les morts, la jeunesse se lève à nouveau, joyeuse et pleine de vie, indifférente à la mort ou aux cérémonies qui l'accompagnent.
The Second Annual Jane Reichhold Memorial Haiga Contest | Photographic Haiga Division | Mention Honorable
return to native land
recognizes me
only the mosquito
Commentaire du juge Linda Papanicolaou :
With a cut and a season word (mosquito is a signifier of summer), this poem could be comfortable in a haiku collection, though its sense of rueful irony equally qualifies it as senryu. I smile at the aged photo of aged photo, unswept entryway, and the narrator's realization that, as they say, you can't go home again.
Avec une césure et un mot de saison (moustique représente l'été), ce poème pourrait être confortable dans une collection de haïku, bien que son sens de l'ironie triste le qualifie également comme un senryu. Je souris à la photo âgée, de la photo âgée, de l'entrée non-balayée, et de la réalisation du narrateur qui, comme ils disent, vous ne pouvez plus rentrer à la maison.
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Développé par Hakim Rachidi - www.hakim-rachidi.com