chrysanthemums —
one by one flowering again
my thoughts for him
longues soirées d'hiver —
grand-mère détricote le fil de sa vie
【美音訳】
冬の長夜
おばあちゃんは人生の毛糸をほどく
Haiku Column of Haiku University [Daily best 3 Haikus] |24/11/2017
Haiku Column of Haiku University [Daily best Haikus] Novembre 2017
caramel au beurre salé
le goût sucré de mon premier baiser
【美音訳】
塩辛いバターキャラメル
初キスの甘い味
Haiku Column of Haiku University [Daily best 3 Haikus] |09/11/2017
NHK World's Haiku Masters | Haiku Masters of the Week 1 | 07/11/2017
driveway of the cemetery
breaking the silence
a child's laught
Commentaires de Kazuko Nishimura :
Graveyards are where loved ones who have passed on go to sleep for eternity. The silence that follows the end of a life expands across the area, while the beautiful trees surrounding the graves will eventually lose their color and head to their own end. On the other hand, the sound of laughing children fills the air with life and futures of limitless potential, although the same conclusion awaits for all living things. The natural cycle of life echoes beautifully through this work, with life and death constantly pushing and pulling against each other. In addition, the way the words are placed in the middle of a fallen leaf adds a visual sense of silence to the piece.
Les cimetières sont les endroits où les êtres chers qui sont décédés vont dormir pour l'éternité. Le silence qui suit la fin d'une vie s'étend à travers les environs, tandis que les beaux arbres entourant les tombes finiront par perdre leur couleur et se diriger vers leur propre fin. D'un autre côté, le bruit des enfants qui rient remplit l'air de vie et d'avenir d'un potentiel illimité, bien que la même conclusion attende tous les êtres vivants. Le cycle naturel de la vie résonne magnifiquement à travers ce travail, avec la vie et la mort qui poussent et tirent constamment l'une contre l'autre. De plus, la façon dont les mots sont placés au milieu des feuilles tombées ajoute un sentiment visuel de silence à la composition.
Commentaires de Kit Pancoast Nagamura :
Fallen yellow leaves provide a kigo of late autumn, when cold winds strip trees, and sounds travel further. Both the haiku, which the author has nestled in the quiet leaves of the cemetery driveway, and the poem’s unexpected last line about laughter at a place where people arrive to pay respects or bury loved ones, are surprises that interrupt the funereal subject matter. The exact nature of the laughter—spooky, lilting, or merely remembered?—is left to the reader to decide. Less ambiguous, however, is the suggestion that from the dead, youth rises again, mirthful and full of life, unconcerned about death or the ceremonies that accompany it.
Les feuilles jaunes tombées offrent un kigo de la fin de l'automne, lorsque les vents froids déshabillent les arbres, et les sons voyagent plus loin. Tant le haïku, que l'auteur a niché dans les allées tranquilles de l'allée du cimetière, que la dernière ligne inattendue du poème sur le rire à un endroit où les gens viennent pour rendre hommage ou enterrer leurs proches, sont des surprises qui interrompent le sujet funèbre. La nature exacte du rire - fantasmagorique, mélodieux ou simplement rappelé? - est laissée à l'appréciation du lecteur. Moins ambigue, cependant, est la suggestion que d'entre les morts, la jeunesse se lève à nouveau, joyeuse et pleine de vie, indifférente à la mort ou aux cérémonies qui l'accompagnent.
nuée d'orage —
un vol de grues d'une blancheur éclatante
【美音訳】
嵐の厚い雲
真っ白く輝く鶴の飛翔
Haiku Column of Haiku University [Daily best 3 Haikus] |07/11/2017
The Second Annual Jane Reichhold Memorial Haiga Contest | Photographic Haiga Division | Mention Honorable
return to native land
recognizes me
only the mosquito
Commentaire du juge Linda Papanicolaou :
With a cut and a season word (mosquito is a signifier of summer), this poem could be comfortable in a haiku collection, though its sense of rueful irony equally qualifies it as senryu. I smile at the aged photo of aged photo, unswept entryway, and the narrator's realization that, as they say, you can't go home again.
Avec une césure et un mot de saison (moustique représente l'été), ce poème pourrait être confortable dans une collection de haïku, bien que son sens de l'ironie triste le qualifie également comme un senryu. Je souris à la photo âgée, de la photo âgée, de l'entrée non-balayée, et de la réalisation du narrateur qui, comme ils disent, vous ne pouvez plus rentrer à la maison.
raindrops on the window
watching
a spermatozoon race
hopscotch —
he reached the sky
before me
in my glass of wine
drowned before my grief
a fly
puddle —
a hen irritates
the clouds
Failed Haiku Volume 2, Issue 23 — November 2017
A journal of English Senryu
visite à ma mère
la complainte du saule pleureur
【美音訳】
母を訪ねる
柳が泣く哀歌
Haiku Column of Haiku University [Daily best 3 Haikus] |04/11/2017
pommier en fleurs —
effleurant ma joue
son premier baiser
GONG N°57 Octobre-Décembre 2017 — page 38
AFH - Association Francophone de Haïku
Note d'Eléonore Nickolay dans Gong :
A l'appel de textes lancé dans le numéro 116 de "Sommergras" ont répondu une soixantaine d'auteurs. Il s'agissait de compléter les deux premières lignes de haikus, à savoir "pommier en fleurs" et "nuages fuyants". L'un des coups de coeur de la rédaction est le haiku de Christiane Ranieri.
la pâleur de sa main
effleurant la mienne —
fleur de pommier
GONG N°57 Octobre-Décembre 2017 — page 52
AFH - Association Francophone de Haïku
éveillée
par mes pieds froids —
neige sur l'écran du téléviseur
GONG N°57 Octobre-Décembre 2017 — page 52
AFH - Association Francophone de Haïku
early spring —
clinging to a branch
a fledgeling
früher Frühling —
klammert sich an einem Ast fest
ein flügger Vogel
Chrysanthemum N°22 October 2017 — page 82 Foto -Haïku
Austrian Haiku Webmagazine
heat wave — |
Hitzewelle — |
Chrysanthemum N°22 October 2017 — page 50
Austrian Haiku Webmagazine
rentrée scolaire —
les secrets au bout des lèvres
attendent la récré
Thème "Cour de récréation" Octobre 2017
Haiku Canada Review
Apfelblüte
meine Wange streifend
sein erster Kuss
Sommergras N°117 Juni 2017
DHG - Deutsche Haiku Gesellschaft
Note d'Eléonore Nickolay dans Sommergras N°117
Son coup de
Ein Haiku, das mich besonders anspricht
Apfelblüte – dass die Autorin nicht anders als der Leser damit den Frühling verbindet und in Erweiterung dazu den Frühling des Lebens, ist noch nichts Besonderes. Das Besondere ist, wie sie es macht und zwar auf eine so konkrete Weise, dass wir die Apfelblüte förmlich auf unserer Wange spüren. Christiane Ranieri bedient sich dabei einer Stilfigur, des sogenannten Scharniervers in der zweiten Zeile, der sich sowohl auf die erste wie auf die dritte Zeile bezieht. So wird der erste Kuss so sanft und flüchtig wie die Berührung durch eine Apfelblüte. Gleichzeitig lässt uns ein Kuss auf die Wange einen kindlichen Kuss vermuten. Jetzt entfalten der Ort und der Moment ihren ganzen Zauber. Da sitzen zwei Kinder im Apfelbaum. Und wie die Apfelblüte den Übergang zum reifenden Apfel ankündet, so kann dieser zaghaft schüchterne erste Kuss das nahe Ende der Kindheit ankünden.
Fleur de pommier – que l’auteure comme le lecteur l’associe au printemps et par extension au printemps de la vie, n’a encore rien de particulier. En revanche, la particularité est dans la figure de style que Christiane Ranieri utilise, à savoir, le vers pivot à la deuxième ligne qui se réfère aussi bien à la première qu’à la troisième. De cette manière, ce premier baiser parait aussi doux et éphémère qu’une fleur de pommier. En même temps, le baiser sur la joue nous fait penser au baiser d’un enfant. Maintenant, toute la magie de l’endroit se développe : deux gamins perchés dans le pommier. Et comme la fleur du pommier annonce le fruit de la pomme, le premier et timide baiser annonce la fin proche de l’enfance.
pommier en fleurs —
effleurant ma joue
son premier baiser
GONG N°57 Octobre-Décembre 2017 — page 38
AFH - Association Francophone de Haïku
Note d'Eléonore Nickolay dans Gong :
A l'appel de textes lancé dans le numéro 116 de "Sommergras" ont répondu une soixantaine d'auteurs. Il s'agissait de compléter les deux premières lignes de haikus, à savoir "pommier en fleurs" et "nuages fuyants". L'un des coups de coeur de la rédaction est le haiku de Christiane Ranieri.
si doux
ce nom d'oiseau
susurré à mon oreille
PLOC¡ la Revue du Haïku Octobre 2017 N° 70 — page 26
APH - Association pour la Promotion du Haïku
fête de la Victoire —
les chants d'oiseaux orchestrent
la Marseillaise
PLOC¡ la Revue du Haïku Octobre 2017 N° 70 — page 24
APH - Association pour la Promotion du Haïku
une grenouille plonge
ploc sur l'eau
visite à mon père —
mon ombre s'allonge
sur sa tombe
Concours "Bruit Silence" | Sélection du Jury AFH 2017
GONG HORS SERIE N°14 Octobre 2017 — page 19 | AFH - Association Francophone de Haïku
jour après jour
je traîne mes vieux os
vers l'an neuf
Concours "Thème Libre - Wabi" | Sélection du Jury AFH 2017
GONG HORS SERIE N°14 Octobre 2017 — page 25 | AFH - Association Francophone de Haïku
longues soirées d'hiver
grand-mère détricote
le fil de sa vie
Concours "Thème Libre - Wabi" | Sélection du Jury AFH 2017
GONG HORS SERIE N°14 Octobre 2017 — page 25 | AFH - Association Francophone de Haïku
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